Falsification du safran
Malgré les tentatives de contrôle de la qualité et leur standardisation, l'histoire du safran est entachée par de nombreuses falsifications qui perdurent aujourd'hui, en particulier pour les catégories les moins chères.
Elle est mentionnée la première fois en Europe, au Moyen Âge, lorsque les coupables de falsifications étaient exécutés selon le code Safranschou.
Les diverses méthodes de falsifications consistent principalement en un mélange avec une substance étrangère comme de la betterave, des fibres de grenade, des fibres de soie teintes en rouge, ou les étamines jaunes inodores et insipides du safran.
Les diverses méthodes de falsifications consistent principalement en un mélange avec une substance étrangère comme de la betterave, des fibres de grenade, des fibres de soie teintes en rouge, ou les étamines jaunes inodores et insipides du safran.
C'est cependant le safran en poudre qui est le plus falsifié avec du curcuma, du paprika, du saflor et d'autres poudres utilisées pour le couper.
La falsification peut aussi consister en la vente de mélanges de safran de grades différents.
Ainsi, en Inde, le safran de haute qualité produit au Cachemire est souvent vendu mélangé à des safrans venus d'Iran, nettement moins chers, ce mélange étant ensuite vendu comme provenant totalement du Cachemire. Cette falsification a beaucoup coûté aux cultivateurs cachemiriens qui voient leur production s'effondrer.
La falsification peut aussi consister en la vente de mélanges de safran de grades différents.
Ainsi, en Inde, le safran de haute qualité produit au Cachemire est souvent vendu mélangé à des safrans venus d'Iran, nettement moins chers, ce mélange étant ensuite vendu comme provenant totalement du Cachemire. Cette falsification a beaucoup coûté aux cultivateurs cachemiriens qui voient leur production s'effondrer.
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